Consciente des répercussions socio-économiques du changement climatique, l'Association Jiber a lancé un projet ambitionnant de sensibiliser les communautés locales, et plus particulièrement les jeunes ruraux, aux conséquences du changement climatique.

Afin d'améliorer les connaissances des communautés locales en matière d'agriculture écologique et de gestion des déchets organiques, les membres de l'équipe Jiber ont opté pour une approche volontaire, intégrée et participative afin de mettre en œuvre de deux projets sociaux : 

  •  Transformation de déchets organiques en huiles cosmétiques : en mettant en place un cas pratique de transformation de déchets, ils ont permis une alternative à la production de gaz à effet de serre, diminuant ainsi l'impact sur le réchauffement climatique.
  • Transformation de déchets agricoles en fruits secs : en mettant en place un projet social pilote de fruits secs, ils ont fait découvrir aux communautés locales une solution qui permet à la fois, de réduire le gaspillage alimentaire et de générer une nouvelle source de revenus.

Les différents ateliers et les projets de couple mis en place avec la communauté rurale locale, ont commencé à mieux comprendre les conséquences du changement climatique et à le percevoir, non pas comme un problème insoluble, mais plutôt comme une opportunité de faire les choses différemment et même une occasion de générer un revenu durable.

De par sa nature, le projet a permis la mise en place d’un espace de dialogue autour des questions climatiques entre les membres de la communauté ayant participé à la mise en œuvre des projets sociaux et les décideurs locaux.

 « Le projet Engagement des jeunes COP 26, mené par l'association JIBER est le meilleur projet jamais vu dans notre région ; c'est pourquoi lorsque j'ai entendu parler de ce projet lors de l'atelier de lancement, j'ai immédiatement décidé de m'y impliquer et de lui offrir mon soutien en tant que volontaire. De mon point de vue, cette expérience locale mérite d'être prise comme modèle afin d'être dupliquée au niveau national voire international » témoigne Noureddine Eloutassi, Enseignant chercheur à l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA) Biotechnologie et Chimie de l'Environnement.